Historien, homme d’Église, homme de lettres et homme de culture, Engelbert Mveng est un de ces éminents jésuites qui ont marqué l’histoire de notre Province. 24 ans après sa mort tragique et encore non élucidée, nous voulons faire mémoire de lui en rappelant quelques dates importantes de sa vie.

  • 9 mai 1930 : Naissance à Enam-Ngal, de Jean Amougou et de Barbe Ntolo
  • 1944 : Entrée au Petit Séminaire d’Efok
  • 1945-1950 : Petit Séminaire d’Akono
  • 1950-1951 : Grand Séminaire d’Otélé
  • 21 septembre 1951 : Entrée au Noviciat de la Compagnie de Jésus à Djouma (R. D. Congo)
  • 22 septembre 1953 : Premiers Vœux comme membre de la Compagnie de Jésus
  • 1954-1955 : Etudes de lettres à Namur (Belgique)
  • 1956 : Etudes de philosophie à Eigenhoven (Belgique)
  • 1957-1958 : Etudes de philosophie à Vals (France)
  • 1958-1959 : Régence (stage) au Collège Libermann Douala
  • 1960-1963 : Etudes de Théologie à Lyon (France)
  • 7 septembre 1963 : ordination sacerdotale à Lyon (France)
  • 1970 : Soutenance de Thèse d’Etat d’histoire: « Les sources grecques de l’histoire négro-africaine de Homère à Strabon »
  • Sorbonne, sous la direction d’Henri Van Effentene
  • 3 février 1970 : Derniers vœux marquant l’incorporation définitive de Mveng dans la Compagnie de Jésus
  • 1974-1975 : Co-fondation de l’AOTA (Association œcuménique des Théologiens Africains)
  • 1980-1992 : Co-fondation des béatitudes Fondation du CARI (Centre Africain de recherches sur l’Inculturation)
  • 1995 : 1995 : Organisation du colloque  « Moïse l’Africain » à Yaoundé
  • 22-23 avril 1995 : mort à Yaoundé

« On pourrait évoquer tour à tour l’historien, le théologien, le poète, le peintre, il resterait encore quelque chose à dire sur l’homme, simplement. C’est que la vie d’Engelbert Mveng, sa pensée, ne se capitalisent pas à partir de la somme de ces multiples faces. L’unité de sa vie est à mettre au compte d’une certaine idée de l’Afrique, terre nourricière et terre d’espérance. Voilà pourquoi écrire sur lui est toujours un chemin d’apprentissage et de découverte de ses passions. L’homme avait quelque chose à dire sur l’Afrique et il le fit magistralement ».

Yvon Christian Elenga, Préface du livre Akono François-Xavier (Dir.), Engelbert Mveng : chantre de la libération du Muntu Relecture plurielle de son œuvre.

Yannick Essengue, SJ

AOC Communications

Write a comment:

Nous suivre: