« S’orienter vers les nouvelles frontières que constituent le Tchad, Madagascar, le Congo, la Guinée, le Kenya, le Zimbabwe, le Nigéria », telle est l’invitation lancée par le père Arturo Sosa, Général de la Compagnie de Jésus, lors du 47ème congrès Foi et Joie sur le thème : « Nous éduquons aux frontières ».
Foi et Joie : « Nous éduquons aux frontières »
En effet, du 28 septembre au 30 septembre 2018, les représentants (les directeurs nationaux et leurs collaborateurs, quelques provinciaux venus d’Afrique, les volontaires de Entreculturas, etc.) des différents pays et provinces se sont retrouvés à l’Escorial (un grand complexe religieux situé à une cinquantaine de kilomètres de Madrid) dans le cadre du 47ème congrès Foi et Joie sur le thème : « Nous éduquons aux frontières ».
Dès le matin du 29 septembre, les activités du 47ème congrès international de Foi et Joie ont commencé avec quatre discours inauguraux parmi lesquels celui du père Arturo Sosa, Général de la Compagnie de Jésus ; celui du père Antonio España, Provincial des jésuites d’Espagne, celui du père Carlos Fritzen, coordinateur de la Fédération Internationale Foi et Joie, et celui du vice-président d’Entreculturas.
Que retenir du discours du Père Général ?
Le Père Arturo Sosa a commencé son discours en manifestant son attachement pour le mouvement Foi et Joie. Il a notamment reconnu dans Foi et Joie, un des plus grands réseaux pour l’éducation de qualité menés par les jésuites. Selon lui, « le travail en réseau permet de dépasser les limites de nos œuvres, de nos provinces et régions ; et permet de rendre efficace la mission universelle de la compagnie, mission qui dépasse les frontières géographiques et socioculturelles. »
L’éducation de qualité est perçue par le Général des jésuites comme un moyen pour réduire les frontières. D’après ce dernier, « chaque enfant qui passe par une école Foi et Joie doit comprendre la complexité du monde. » Parlant de la place des jeunes dans le mouvement de Foi et Joie vers les frontières, le Père Général a invité les différents responsables à reconnaitre la place des jeunes dans l’approche des problématiques actuelles de notre monde.
La Génération 21 s’engage pour une éducation de qualité
Soulignons également que la matinée du 28 septembre avait été consacrée à une mobilisation avec les jeunes de la Génération 21 (c’est-à-dire, le regroupement des jeunes des 21 pays où travaillent Foi et Joie).
Après une présentation de ce mouvement, des jeunes provenant des structures nationales Foi et Joie indignés de la situation dans laquelle se trouvent leurs pays, se sont engagés en faveur d’une mobilisation pour une éducation de qualité et l’égalité. La journée s’est poursuivie avec une marche dans la ville de Madrid.
Hermann Badjaï Massama, SJ
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