L’information est donnée par les concernés eux-mêmes : les jésuites qui travaillent en Ukraine. Ils sont tous restés dans les trois communautés, à Lviv au centre et au sud du pays.
« Nous sommes une douzaine de jésuites au total, pour une bonne partie Ukrainienne » témoigne l’un d’eux. Son témoignage a été relayé par plusieurs sites dont celui des jésuites de la Province d’Europe Centrale. Les jésuites présents en Ukraine estiment que c’est pour eux une évidence de demeurer dans le pays qui, pourtant, vit au rythme des bombardements de l’avion russe. « La pensée de partir ne nous a même pas effleuré l’esprit. Il est normal d’avoir peur mais nous ne devons pas être guidés par la peur », témoigne le Père Oleksii Bredeliev sj.
Les jésuites non-Ukrainiens qui avaient la possibilité de quitter le pays (Polonais et Slovaques) ont tous préféré rester pour assister les civiles qui s’abritent dans les centres sociaux et spirituels des jésuites. Le supérieur des jésuites d’Ukraine estime qu’« Un miracle est toujours possible», pour l’arrêt des bombardements.
Pour rappel, le président russe Vladimir Poutine a lancé une opération militaire contre l’Ukraine le 24 février 2022. L’objectif de départ était de faire tomber le régime en place jugé pro-occidental pour bien des raisons, dont la principale est le souhait des autorités de Kiev d’intégrer l’OTAN. Chose inacceptable pour le chef du Kremlin pour qui l’OTAN est une menace pour la Russie. La meilleure défense étant l’attaque, Poutine a décidé de passer à l’offensive, le jeudi 24 février 2022. Après trois semaines de combat, l’Ukraine fait un bilan de plusieurs morts. Ils sont aussi des milliers, Ukrainiens et étrangers fuir le pays.
La Rédaction
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