« Démocratie, leadership économique et entrepreneuriat » sont parmi les matériaux clés qui doivent aider l’Afrique à se développer et à bien se gouverner. Tel est en résumé ce qu’il faudrait retenir en cette journée de mardi, du séminaire organisé par le Réseau Africain des Centres Sociaux Jésuites (Jascnet-Jesuit Africa Social Centres Network) qui se tient du 04 au 08 septembre 2016 à Nairobi au Kenya sur le thème général de la « Réponse au déficit de gouvernance et de leadership en Afrique ».

Père Paulin Manuelo SJ

Père Paulin Manwelo, SJ

Pour l’un des panélistes du jour le Père Paulin Manwelo, SJ (RD Congo), « la démocratie aujourd’hui se présente comme une voie appropriée pour pouvoir construire la problématique du leadership et de la gouvernance en Afrique…Le Concept de démocratie est celui de l’état de droit ». Pour ce qui est du  leadership et de la gouvernance  dans la conception démocratique ce « n’est pas une affaire d’un individu c’est une affaire de lois à telle enseigne que tout le monde y compris celui qui est à la tête soit comme président ou à la tête d’une institution se doit de se soumettre à la loi…Nous devons aller au-delà d’une vision parfois monolithique du pouvoir pour essayer d’avoir une vision démocratique et développée dans nos pays. »

Écoutons l’intégralité de l’interview du Père Paulin Manwelo, SJ, Directeur du CADICEC (Centre d’Action pour Dirigeants et Cadres d’Entreprises au Congo), Professeur à l’Université de Kinshasa, à l’Université Catholique du Congo, et à la Faculté jésuite de philosophie de Kimwenza en RD Congo. Il s’exprime au micro d’Honoré Onana Olah :

 

Père Francois Kaboré SJ

Père François Kaboré, SJ

A propos du thème sur celui du « leadership économique et de l’entrepreneuriat » le Père François Kaboré, SJ (Burkina-Faso) a pour sa part insisté sur « la gouvernance comme une fin où on renforce la capabilité des gens ou d’une communauté pour qu’elle puisse elle-même définir son horizon en termes de développement, en termes de progrès humain…sans une capacité économique on ne peut pas réaliser une bonne gouvernance ». Selon le Père Kaboré, SJ, les jeunes en matière d’innovation sont quant à eux encouragés à entreprendre, à prendre des risques…  « il faut, insiste-t-il, que nos universités, l’État et nos entreprises, se mettent ensemble dans un écosystème d’innovation en vue de soutenir les jeunes pour produire de la valeur ajoutée en vue de transformer les problèmes de nos sociétés en solution et en opportunités économiques ».

Écoutons toujours au micro d’Honoré Onana Olah, l’intégralité de l’interview du Père François Pazisnewende Kaboré, SJ, Directeur de l’Institut de la Dignité et des Droits Humains IDDH-CERAP basé à Abidjan en Côte d’Ivoire:

 

Lundi, les travaux ont été orientés vers  la « Question de la citoyenneté aujourd’hui » avec ensuite une « Introduction à la théorie sociale : Société, État et politique », pour déboucher  sur la « Politique et la culture en Afrique » à travers son « Ré-enchantement »

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