Le Samedi 11 février le CEFOD Business School a célébré les 108 lauréats du cycle licence (promotion 2021-2022) et toutes filières confondues. Au cours de la cérémonie de remise des parchemins, le Directeur du CBS, Dr Lado a invité les lauréats à la probité.

Samedi c’était la satisfaction générale qui se lisait sur les visages dans la salle Multimédia du CEFOD. Le Directeur du CBS, Dr Ludovic Lado est apparu l’air satisfait d’avoir respecté les termes du contrat signé avec les étudiants et leurs parents : donner la meilleure formation possible aux pensionnaires de son établissement. Il a remercié les parents pour la confiance placée au CBS. Il a aussi remercié le corps enseignant pour son engagement et son dévouement. Qui aime bien, châtie bien, dit l’adage ! Pour la nouvelle page qui s’ouvre aux lauréats, c’est-à-dire le monde professionnel, du moins pour certains, Dr Lado les a vivement exhortés à éviter la médiocrité partout où le destin les conduira.

Le directeur du CBS a focalisé son discours sur quatre mots essentiels à savoir la probité, l’honnêteté, l’excellence et la créativité. Il a voulu sensibiliser les lauréats sur ces notions de probité et d’honnêteté, des valeurs qui sont, hélas, de plus en plus, ignorées dans le monde professionnel, où tel dans une jungle chacun cherche à prendre la meilleure part, surtout en grande quantité. Si jamais on apprend que vous êtes nommés ministre et que vous avez détourné de l’argent public, on vous retirera le diplôme, a dit Dr Ludovic Lado aux jeunes diplômés. Ce qui a fait rire toute l’assemblée. Le message est bien passé. A travers ces mots, on comprend qu’il les encourage à faire la différence en tout et partout ! Conscient des défis à relever dans plusieurs secteurs professionnels, le directeur du CBS a jugé qu’il est important que la jeune génération prenne conscience qu’elle est attendue à tous les niveaux. Et qu’elle est surtout attendue sur des grands chantiers comme celui de la bonne gouvernance. Car si on ne peut douter des compétences intellectuelles dont les jeunes lauréats ont fait montre durant leur formation, comme un bon père, Dr Lado est en droit de craindre que le CBS forme des futurs prédateurs. Il a donc jugé nécessaire d’attirer l’attention des jeunes diplômés sur la probité en toute chose, surtout lorsqu’ils seront un jour appelés à travailler dans le privé comme dans le public. Le message d’être des ambassadeurs du CBS a, manifestement, bien été entendu et accueilli par les concernés, c’est-à-dire les lauréats.

Les parents qui ont fait le déplacement ont également exprimé leur satisfaction. Sur l’antenne de Radio CEFOD certains ont émis un souhait particulier qui mérite également d’être évoqué ici. Ils ont souhaité voir l’Etat tchadien assumer pleinement son rôle de premier promoteur d’une éducation de qualité. Car, selon eux, les instituts privés comme le CEFOD Business School doivent simplement venir en appui aux universités publiques qui doivent assurer une formation de qualité aux jeunes.

Certes, nous pouvons comprendre l’interpellation des parents adressée à l’Etat. Mais nous pouvons aussi rappeler que l’Etat c’est nous tous. Si nous souhaitons une formation de qualité, il faut effectivement un système éducatif crédible qui réponde aux réalités sociales, économiques et politiques locales. Il faut, ensuite, des infrastructures adéquates et des enseignants de qualité dont le métier d’enseignant soit une vocation et non un métier choisi par défaut, des jeunes qui se laissent former, et enfin, des partenaires nationaux et internationaux à l’écoute.

La remise des diplômes a eu lieu, la joie était au rendez-vous, mais le gros du travail reste à faire. Il s’agit maintenant de mettre en pratique les enseignements reçus, mais surtout de vivre la probité, l’honnêteté, l’excellence et la créativité. Comme quatre points cardinaux, nous espérons que ces valeurs seront la boussole qui guidera désormais les nouveaux lauréats à retrouver le nord s’il leur arrivait de s’égarer dans le monde socio professionnel. Pour terminer, il faut rappeler que le diplôme sanctionne un parcours académique, mais il revient au lauréat d’en défendre les couleurs.

Pierre Boubane

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