Hekima: Le président Andry Rajoelina partage sa vison de Madagascar

Par Honore Onana Olah, SJ

« Tonga soa (bienvenu) Monsieur le président ». C’est par ces mots de bienvenu en langue malgache que le président Andry Rajoelina et la Première dame Mialy Rajoelina de la République de Madagascar ont été accueillis, ce 14 mars 2019, pour la première fois à Hekima University College, université jésuite basé à Nairobi au Kenya.

Accueil du président couple présidentiel malgache

C’est en effet aux environs de 18 heures15 (heure locale) que le président Andry Rajoelina et la Première dame Mialy Rajoelina de la République de Madagascar ont été accueillis par le père Deogratias M. Rwezaura, SJ, recteur de Hekima University College qui avait à ses côtés Arlene Acosta, chef du service d’inscription de la même institution et M. Abel Rakotomala, consul de Madagascar au Kenya.

Une première visite d’un président malgache dans cette institution jésuite qui forme des théologiens laïcs et religieux. Cette visite intervient notamment en marge de la rencontre internationale sur l’environnement qui se tient à Nairobi One Planet Summit, sur le thème de l’Engagement de l’Afrique.

Après la brève visite de l’institution, le président malgache s’est entretenu avec ses compatriotes sur sa vision de Reverdir Madagascar. Un booklet a été distribué à cet effet.

A la fin de son entretien avec la diaspora de Madagascar au Kenya, le président Andry Rajoelina nous a accordé un entretien. On l’écoute au micro d’Honoré Onana Olah :

Je suis venu ici pour lancer le programme pour le reboisement à Madagascar. Que chaque individu, chaque citoyen, doit planter cinq arbres par personne. Cela signifie que Madagascar désormais ne s’intitule plus l’île rouge mais ce sera l’île verte dans quelques années.

Est-ce que vous vous inspirez d’un modèle ?

C’est Madagascar qui voudrait être la vitrine de l’océan indien dans quelques années.

Un mot pour votre présence à Hekima College une institution gérée par les jésuites ici au Kenya…

C’était un grand plaisir pour moi d’être avec eux, de partager la situation à Madagascar, de partager aussi ma vision ; le fait de rattraper le retard de développement à Madagascar.