Du 16 au 18 novembre 2018, plusieurs Jésuites et leurs collaborateurs se sont réunis à Hekima University College au Kenya en vue d’une rencontre sur la recherche sur le continent (JCAM Research Network workshop). Le père Aurélien Folifack, SJ, secrétaire académique et enseignant d’Ecriture Sainte à l’ITCJ est l’un des participants à ces travaux et qui a bien voulu nous parler de cette rencontre. Il est au micro d’Honoré Onana Olah :
Il s’agissait d’une rencontre entre les jésuites qui travaillent dans les maisons de formation de la Compagnie de Jésus et/ou dans les différents centres intellectuels en Afrique (théologie-philosophie…) et qui sont engagés dans la recherche.
Il s’agit de voir comment on peut faire avancer la recherche chacun dans son domaine et de partager aussi les sujets sur lesquels chacun travaille. Le but est d’aboutir à partir de là à un livre à partir des propositions de recherche des uns et des autres qui sont assez diversifiées.
Sur quoi a porté votre recherche ?
Je viens d’Abidjan (ITCJ: Institut de la Compagnie de Jésus à Abidjan) où nous avons un département de recherche et nous avons décidé comme contribution à cette conférence de travailler sur la notion d’interculturalité qui est un paradigme assez récent en théologie…Moi je travaille sur l’interculturalité dans l’Ecriture Sainte. Et le paradigme clé dans ce concept théologique est le mot dialogue. Qui dit interculturalité dit dialogue entre les différents types de théologie. Je voudrais montrer par-là que le Livre de Job est un lieu où se croise plusieurs courants théologiques et idéologiques, qui sont en dialogue et en discussion pour arriver à une critique de la Tradition.
Quel impact a une telle rencontre pour l’Afrique et la Compagnie de Jésus ?
L’impact d’une telle rencontre ne peut pas se voir immédiatement mais cela se verra surtout à travers les contributions qui seront envoyées et dont l’idée est d’en faire un livre. C’est à travers la lecture de cet ouvrage que nous verrons l’impact d’une telle conférence. Mais immédiatement, ce n’est pas très visible.
Un mot en guise de conclusion !
J’ai trouvé les discussions assez enrichissantes…Organiser de telles conférences donne l’opportunité à chacun de travailler ou d’être encouragé dans sa recherche. C’est aussi un moyen d’encourager les jésuites et leurs collaborateurs à produire : livres et articles.
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