2ème Jour : 23 Mai 2018

  1. Rapport du travail en groupe

La première grosse activité de la deuxième journée de la rencontre annuelle 2018 des Bureaux de Développement des Jésuites d’Afrique et de Madagascar (JEDOAM)  a été le compte rendu du travail en groupe des membres du service de la communication par le Père Mulemi, SJ. Directeur du Service de la Communication de la Compagnie de Jésus ; ledit travail en groupe avait eu lieu la veille. De cette assise des représentants des services de la communication des Jésuites d’Afrique et Madagascar (JESAM), il est ressorti clairement la nécessité de constituer des archives pour chaque apostolat des provinces et pour les provinces. C’est ainsi qu’il est proposé la mise sur point d’un chargé de communication au sein de chaque œuvre ou apostolat, afin de faciliter la communication entre l’œuvre et le service de communication de la province, puis entre les services de la communication des provinces et celui du JESAM. Il est mentionné dans ce rapport qu’il est important de reconnaître le savoir-faire des compagnons Jésuites en matière de communication et savoir en tirer profit, par exemple savoir se servir des talents des compagnons en rédaction des articles, en photographie, en vidéographie… et toute activité bénéfique pour le service de la communication. Le rapport a souligné aussi l’importance pour les Jésuites d’apprendre à collaborer entre eux, à ouvrir l’œuvre ou l’apostolat confié au reste de la province par une communication efficace, à éviter le protectionnisme qui n’arrange pas une bonne communication entre les Jésuites eux-mêmes, et entre les Jésuites et leur audience.

Il y a eu aussi le rapport des représentants des bureaux de développement présenté par Jack Paquette, ancien directeur du bureau de Développement de la province du Wisconsin, USA et facilitateur de nos réunions. Dans son rapport, on note que la majeure partie de nos œuvres serait ouverte aux informations liées aux projets. Il est noté aussi la nécessité pour les Jésuites de s’impliquer davantage dans les activités des bureaux de développement, de devenir des avocats des projets de la province auprès de leurs contacts. Le rapport a mentionné aussi l’importance de la collaboration et la recherche du Magis, parce que croient les représentants des bureaux de développement, nous pouvons mieux faire que ce que nous faisons déjà.

  1. Avec une Sainte Audace : Construire des ponts

Après avoir présenté le rapport des représentants des bureaux de développement, Paquette a enchainé avec le thème du jour With Holy Boldness : Building bridges ; Avec une Saine Audace : Construire des ponts. Avant qu’il ne nous ait communiqué sur le thème du jour, il y a eu le Père Kevin, SJ. de la province du Nord-Ouest d’Afrique (ANW) et le Père Patrice, SJ. de la Région du Rwanda-Burundi (RWB) qui ont présenté des activités réussies par leurs bureaux de développement et leurs services de communication. La réalisation du Collège Jésuite à Port Harcourt a été présentée comme une réussite grâce aux levées de fond locales après la tragédie du crash d’avion en 1998 qui a fait perdre la vie à 60 de nos élèves du Collège Jésuite d’Abuja. Malgré sa jeunesse, vu qu’il n’a été créé qu’en 2016, il a été reconnu au bureau de développement du Rwanda-Burundi un progrès considérable.  De la réussite des deux cas partagés, il a été reconnu que chaque province connait certainement des réussites. Il a été noté que la construction de pont entre bureau de développement n’apportera que de plus belle réussite. Et pour ce fait, les bureaux de développement sont appelés à s’assurer que les activités de levée de fond sont fiables, examiner les sources ou en créer, partager entre les provinces de la Conférence, éviter de tout recréer tous les deux ou trois ans, donner la priorité à la continuité, constituer des données de base sur des sites commerciaux… Les échanges de la matinée ont aussi pointé du doigt la participation des Provinciaux comme étant des voix certaines dans la réussite de la réalisation des projets et du financement pour ces projets. Une chose sur laquelle Paquette a insisté durant les deux sessions de la matinée, c’est la création des relations, des ponts ; d’ailleurs il dit “create relationships and you will be surprised at how far people are willing to go for you in helping you” ; ‘‘créer des relations et vous serez surpris de voir jusqu’où les gens sont désireux ou prêts à vous venir en aide.’’

  1. Réseau de développement mondial

La première session de l’après-midi du deuxième jour de la réunion a été réservée pour les travaux en groupe. Les représentants des services de la communication et les représentants des bureaux de développement ont continué les échanges sur les besoins des deux bureaux et sur la construction de pont entre eux  pour la réalisation efficace de la mission des deux bureaux. Quant à la deuxième session, le Père Jorge Serrano, SJ. Assistant Comptable pour le Bureau de Développement de la Compagnie de Jésus, a fait sa présentation sur le ‘‘Global développement Network’’ ; ‘‘le Réseau de développement mondial.’’ Pour sa présentation, le Père Serrano, SJ a commencé à parler du pouvoir des habitudes et de la nécessité à apprendre à les changer, du moins, ces habitudes qui constituent des obstacles pour la réalisation de la mission des bureaux de développement. Parce que la mission est plus grande que nous et la Compagnie, il est important de prêter une sérieuse attention à nos habitudes afin de créer de nouvelles habitudes qui aident à la mission. Le Père Serrano, SJ. s’est servi d’un récent bestseller The Power of Habit : Why We Do What We Do in Life and Business de Charles Duhigg aux USA pour The NewYork Times, Amazon.com, and USA Today, qui met en lumière les nouvelles voies que les Organisations se servent dans leur progrès. Etre conscient de nos habitudes qui peuvent constituer des obstacles pour la mission des bureaux de développement, telle est l’une des parties essentielle de la presentation.  Etre stratégique en ce qui concerne ces habitudes afin de les diriger dans la bonne direction, voilà ce qui conviendrait de faire. Nous sommes ainsi appelés à changer nos habitudes actuelles, celles de la collecte de fonds et d’établir des habitudes proactives, par exemple des habitudes qui nous aideront à dire à nos audiences comment ils peuvent faire partie du changement et cultiver des relations à long terme. Le tout n’est donc pas l’argent mais la relation que nous créons avec les gens et la manière dont ils s’identifient à nos travaux et à notre mission.

GANSA Cathérin, SJ.

Représentant de l’AOC

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